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Dans
cette immense communauté, son rôle reste central (première
particularité chrétienne) selon la bible car il est à
l'image de Dieu (Genèse 1, 27) et nous dit saint Paul, parce-que
de lui dépend la délivrance de toute les autres créatures
vis-à-vis du mal et de la souffrance (Romains 8, 19-23), de lui
dépend l'accès de toutes choses à leur accomplissement
dans le Royaume de Dieu
Reconnaître
cette particularité à l'Homme revient à lui faire
porter une responsabilité bien plus grande devant les autres
espèces : en effet le Royaume de Dieu décrit par la bible
se caractérise par l'absence de violence (Isaïe 11, 9).
Et
la 2ème béatitude du discours ne dit-elle pas carrément
que les doux posséderont la Terre (Mathieu 5, 4) ? En outre Jésus
le maître, a donné un modèle de comportement en
servant (Luc 22, 27) et en lavant les pieds de ses disciples (Jean 13,
4-15) - citant cette scène Ephrem de Nisibe au 4ème S.
soulignait l'abaissement du Fils au dessous de toutes les créatures
afin de les glorifier toutes. C'est dire si l'Homme devrait être
attentif au respect de la Création et les chrétiens à
la pointe des mouvements de protection de l'environnement.
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Ceci amène à la deuxième particularité d'une
démarche écologique chrétienne : nous ne pensons
pas que le but premier soit de protéger pour lui même l'ordre
naturel établi avec ses lois de cycles d'énergie et de matière
(d'ailleurs il ne s'agit pas d'un état mais d'une dynamique, un
changement perpétuel) mais de donner l'orientation vers le Royaume
de Dieu, royaume sans violence donc...sans prédation
L'homme est le premier à pouvoir se départir de ses instincts
violents afin de développer une relation d'Amour pour toute chose
créée (aussi hostile soit-elle) en tant qu'elle est de Dieu
et promise au salut par la résurrection de Jésus-Christ
(saint Paul aux colossiens 1, 15-20). Ici la charité va plus loin
que les simples sentiments
La plénitude de l'humanité est son role prophétique
de médiation entre Dieu est sa Création. Oubliant cela,
l'Homme renie une partie de sa grandeur (et Maxime le Confesseur raconte
au 7ème S. comment la Nature elle-meme a renia Adam lorsque sa
cupidité l'a entraina à consommer la pomme).
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LA MISE EN ACTIONS
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